Au Japon

 
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Texte lu par Oscar et par Nicolas
 
Le menu comporte plusieurs « paniers repas ».
En entrée on peut avoir un apéritif, le saké et des plantes comestibles présentées froides ou cuites à la vapeur, avec des oreilles de mer (ormeau) ou Yuba avec des oursins. Dans une petite coupe de bois on peut avoir une soupe de dorade pagel ; puis des Sashiné (thon), saumon, tétrodon (poisson globe). On peut avoir aussi du homard, des tepura, du veau et du riz avec des champignons, des légumes salés et une soupe misio rouge. En dessert, un pudding de potiron.
Pour préparer le menu traditionnel des fêtes de fin d'année, il faut des carottes, des radis blancs, des marrons, de la bardane, des haricots noirs, du gingembre, des racines de lotus, et aussi du poulet, de la dorade, du homard, du hareng, un fond de volaille, des œufs et du surimi.
La fête de bonne année, on la passe avec sa famille et les grands-parents. Le matin on mange Zouni : c'est une soupe japonaise avec Mochi (c'est du riz écrasé) ; après, les parents et les grands-parents donnent de l'argent. Après, on va au temple, on jette de la monnaie dans la boîte. On frappe les mains deux fois et on s'incline. Après, on fait un vœu mais on ne doit pas dire comment on veut que ce vœu se dénoue. Parce que, si on le dit, ce n'est pas exaucé. Le midi, on va chez les cousins, ils donnent de l'argent. On rentre à la maison, on mange le dîner. C'est un dîner spécial. Il y a de la nourriture dans des paniers à étages (comme des boîtes) : il y a du homard cuit, du surimi, des œufs, du hareng et beaucoup de légumes.
Le 31 décembre avant minuit, on mange des nouilles japonaises parce qu'on dit qu'on peut vivre longtemps.
 
Kanako et Mikiko
7 mars 2009
Livre de cuisine voyageuse